Parentalité

Par : Virginie H. , le 18 avril 2023, 17:54
Problématiques rencontrées au quotidienDevenir CIP

Comment faire accepter à une jeune maman d'un enfant de moins de 3 ans de travailler un mode de garde alors que celle-ci est dans l'opposition totale de confier son enfant à une personne étrangère à son cercle familiale (crèche) dans le but de travailler un projet professionnel avec elle.
Comment travailler moralement cette peur de l'abandon?
Comment éviter à celle-ci de vivre le travail autour du mode de garde comme un déchirement envers son enfant?

Merci pour vos retours.

Virginie.

Par : Clémence R. , le 19 avril 2023, 08:13

Bonjour Virginie,

Le mode de garde est toujours une question complexe, surtout en ce moment où les places en crèche comme auprès d'une assistante maternelle sont rares. Dans le cas présent, il ne faut pas hésiter à l'inciter à se tourner vers des lieux parents enfants, pour rencontrer d'autres parents et parler de sa peur, et peut-être travailler le projet professionnel autour d'un mi-temps ? Si on travaille en premier de la remobilisation, cela lui permettrait de prendre en confiance sur le lieu d'accueil sans avoir une trop brusque séparation, et lui proposer cette solution pour qu'elle reprenne goût à une activité professionnelle.

Le fait de ne travailler que 15 ou 20 heures permettra tout de même à cette maman d'être en équilibre dans sa vie privée et professionnelle. Evidemment tout dépend de la situation personnelle de ce foyer, mais si on est sur de la remobilisation, ce sera déjà un bon début !

Si la difficulté s'ancre, il ne faut pas hésiter à lui proposer un accompagnement avec un travailleur social, en complément.
Auriez-vous dans vos contacts d'anciens suivis qui travailleraient dans la petite enfance ? Si les deux parties sont d'accord, ils pourraient échanger et peut être que cela permettra à la maman de déconstruire sa vision de la crèche ? Les anciens suivis sont toujours ravis de donner un coup de main en général !

Belle journée et n'hésitez pas à nous tenir au courant,
Clémence.

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