Bonjour,
J'ai 20 ans et je suis actuellement en mission de service civique dans une association organisatrice de festivals et de plateaux techniques.
Contexte :
J’ai commencé ma mission en avril 2025, avec l’envie de m’investir dans le milieu de l’événementiel et de construire un projet professionnel.
Depuis le début, je suis affecté exclusivement à des tâches de maintenance et de logistique : montage et démontage de structures, manutention de matériel, rangement, nettoyage.
Voici les difficultés rencontrées :
– Il m’est arrivé de travailler jusqu’à 13 jours consécutifs, avec des journées de 10 à 16 heures, et seulement une demi-journée de repos sur l’ensemble de cette période.
– Je n’ai reçu aucune formation, ni aux premiers secours (PSC1), ni en lien avec le service civique.
– Aucun accompagnement professionnel ni entretien de suivi n’a été proposé depuis le début de la mission.
– Le climat relationnel est conflictuel : la directrice de l’association tient des propos dévalorisants à mon égard auprès d’autres membres de l’équipe, ce qui nuit à mon intégration.
– J’ai évoqué ces difficultés avec mon tuteur (horaires, fatigue, ambiance), mais je n’ai eu aucun retour ni amélioration.
Mes questions :
1. Le cadre légal du service civique autorise-t-il des journées de travail aussi longues (jusqu’à 16 h) et autant de jours consécutifs sans jour de repos complet ?
Est-il légal de ne pas proposer de formation (type PSC1 ou autre) ni d’entretien d’accompagnement au projet d’avenir ?
Le fait que ma mission consiste uniquement en des tâches de maintenance physique, sans dimension éducative ou citoyenne, est-il conforme aux principes du service civique ?
- Puis-je mettre fin à la mission de façon anticipée sans conséquence ? Existe-t-il une procédure de signalement ou de médiation dans ce type de situation ?
Je souhaite simplement comprendre mes droits et savoir comment me positionner face à cette situation qui devient de plus en plus difficile à vivre.
Merci par avance pour vos éclairages.